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Voilier ATLANTE de Mallard - Archambault

Voilier ATLANTE de Mallard - Archambault
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Voilier ATLANTE de Mallard - Archambault
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4 septembre 2006

Bateaux N°119

Etude parue dans la revue BATEAUX

 

Par Pierre Gast

 

Coup d’œil revue N° 119

 

En promenant un regard curieux sur les pontons d’un bassin, on est toujours étonné par la grande variété des bateaux amarrés bord à bord. Les bateaux anciens à l’accastillage soigneusement verni voisinent avec des coques exagérément étroites, d’autres sont rondes, carrées pas encore. On peut être surpris par les carènes et les roofs à angles vifs, mais on s’arrête volontiers pour admirer un bateau aux lignes harmonieuses, aux élancements bien proportionnés. C’est cette impression agréable que nous avons ressentie en apercevant l’Atlante au mouillage.

Son architecte Georges Auzépy-Brenneur l’a conçu bien avant que la série des 18 pieds ne prenne naissance. C’est dons en toute liberté d’esprit vis-à-vis de la jauge, qu’il a dessiné l’Atlante, il n’a pas cherché à pousser au paroxysme ses qualités « coursières » et il a réussi à faire un joli bateau. Le dessin est une chose, la construction une autre. Ce sont les chantiers Mallard de la Rochelle, puis Archambault, qui ont transformé le plan en réalité. L’Atlante est construit en plastique. Travaillant soigneusement, en utilisant de bonnes matières premières, le chantier a réalisé une coque d’excellente qualité. Epaisse de 6mm dans les hauts, elle va en se renforçant pour se terminer dans les fonds par une semelle de 20mm. C’est sur cette semelle, parfaitement rigide, que le lest en fonte est fixé par l’intermédiaire de quatorze boulons en inox.

Le pont et le roof sortent d’un même moule. Le pont qui doit supporter de grands efforts – ne serait-ce que le poids des équipiers – c’est vu largement renforcé. Renforts obtenus par l’addition de balsa noyé dans la masse stratifié pour les passavants, la plage avant et la plage arrière, et de lattes de bois dur dans l’axe longitudinal du bateau.

 

Le roof a un décrochement à la hauteur du mât. Sa hauteur bien calculée ne casse pas les lignes du bateau.

 

La hantise de bien des plaisanciers lorsqu’ils sont en présence d’un bateau en plastique est la liaison pont-coque. Ici la méthode employée garantit une étanchéité totale.

 

On accède facilement à l’intérieur grâce aux larges dimensions du capot et à celles des marches qui permettent de bien assurer les pieds, ce qui n’est pas toujours le cas. Une fois descendu, le premier coup d’œil ne déçoit pas. L’intérieur est à la « hauteur » de l’extérieur.

 

L’ensemble carré, cuisine, table à cartes est spacieux et fort bien éclairé, chaud à l’œil grâce à un certain nombre de cloisons réalisées en contre-plaqué Sapelli d’une excellente finition, ce qui est essentiel dans un bateau qui se veut habitable.

 

Le coin cuisine est fonctionnel : un évier en inox (en contre moulage dans la version luxe de 72) avec évacuation à la mer est surmonté par une pompe à eau douce, à côté, un réchaud à feux monté sur cardan, et à portée de la main, des équipets de rangement facilement accessibles.

 

Plage avant, plage arrière et passavants permettent de circuler aisément sur le pont quelle que soit la gîte. Les équipiers seront à l’aise pour prendre le mouillage, amarrer le bateau ou changer un foc (enrouleur ici). Les deux balcons sont reliés par des filières et assurent la sécurité. Une astuce à noter : le montage des chandeliers. Ceux-ci, au lieu d’être fixés par une embase sur le pont, s’emboîtent dans des logements prévus dans le moule. Cela permet d’une part de garantir l’étanchéité et d’autre part d’éviter tout risque d’arrachement du pont si un « éléphant » se hale à bord.

 

Mât et bôme sont en spruce, un étage de barres de flèches, et à la base 6 cadènes bien disposées et un winch d’étarquage de foc (ici, supprimé car les manœuvres sont renvoyées au cockpit). Un étai, deux pataras, deux galhaubans et quatre bas-haubans, le tout en inox, constituent un gréement solide et efficace.

 

Gréé en sloop avec foc en tête, l’Atlante a, suivant la tendance moderne, un triangle avant assez important. Sa grand-voile fait 14,37m² et son génois 21,50m². Parfaitement équilibré à la barre, il passe très bien dans la mer. Une fois qu’il a pris un léger angle de gîte, toute sa longueur s’appuie sous le vent et le bateau démarre. Il est possible une fois la voilure réglée, de lâcher la barre et d’aller faire un tour à l’avant sans pour cela que le bateau vire. Pour améliorer le cap et la vitesse, il est intéressant de jouer avec le rail d’écoute de grand-voile et de chercher en tâtonnant le point de tire des focs adéquat, recherche possible grâce aux rails d ‘écoutes bien disposés. Il nous a semblé qu’il serait avantageux d’avoir à l’étrave une petite itague permettant d’amurer un peu plus haut le génois lourd.

 

Au près ou près bon plein, vent de travers, par bonne brise, l’Atlante reste très doux et très agréable à la barre qui demande toutefois une certaine habitude, car le safran est compensé. Les réactions ne sont pas les mêmes que sur un safran avec aileron, et la première fois vous risquez de faire quelques embardées.

 

Au vent arrière, le bateau démarre très vite, attention à ne pas charger les élancements et attention aussi au gouvernail compensé. Le bateau tient bien sa route et ne présente pas de difficultés particulières à la barre. Il reste doux et bien vivant.

 

Lorsque la brise fraîchit, au près serré, il faut prendre un ris. Cette manœuvre se fait sans problème grâce à l’efficacité de l’accastillage bien placé. Une fois la grand-voile réduite, l’Atlante est de nouveau très agréable, il passe bien, mais toutefois, manque de puissance et perd peut-être un peu de vitesse. Gîté, il reste doux à la barre et n’est pas volage, le confort dans le cockpit est total et les équipiers fort bien protégés.

 

Au largue et au vent portant, la stabilité de route est bonne, les amorces de roulis se rattrapent assez bien. Sous spi, la vitesse s’accroît sans pour cela changer en rien le comportement du bateau. Les manœuvres du fait de la place se font sans problème.

 

L’Atlante manœuvre fort bien. Pour essai, nous avons effectué des prises de corps mort sous foc seul, puis sous grand-voile seule : dans les deux cas on amène le bateau ou on le désire. Il garde suffisamment d’erre pour pouvoir répondre à la barre au dernier moment (idem au moteur, de plus en marche avant, quasi arrêté, il tourne sur place), le safran qui plonge assez profondément dans l’eau l’aide d’ailleurs à bien évoluer.

 

A la mer comme au port, l’Atlante est un bateau confortable. Il faut savoir réduire la voilure en temps utiles pour lui éviter de se vautrer dans l’eau, ce qui le freine et le rend dur à la barre. Bien équilibré, il ne pose aucun problème.

 

Au port, cinq personnes peuvent vivre à bord, il nous a toutefois semblé curieux que l’architecte n’ai pas cherché à utiliser un des volumes sous les bancs du cockpit pour en faire une couchette cercueil.

 

L’intérieur, lumineux et spacieux, est fort agréable, le pont bien dégagé est fonctionnel. Quant à la silhouette générale, elle est vraiment jolie.

 

La table à cartes, d’une disposition classique permet de travailler bien à l’aise avec une carte suffisamment ouverte pour voir ce que l’on fait ; tous les instruments utiles et « inutiles » trouveront leur place dans deux équipets qui sont à portée de la main. Un détail toutefois, ne nous a pas convaincu : les cartes rangées juste sous la table sont retenues par une petite barre ; remettre en place ou sortir une carte grand-aigle pose alors certains problèmes. Peut-être serait-il préférable d’avoir là une fermeture totale montée sur charnière ; dans la position ouverte, le tiroir serait alors facilement accessible.

 

Une fois les cartes dans le tiroir et le matériel dans les équipets, on fait basculer la table, une grande glacière apparaît. Que ce soit en course ou en croisière, il est souvent agréable de boire quelque chose de frais.

 

Dans le carré, deux couchettes de 1,90m sur 0,60m. Celle de tribord est transformable en couchette double. Le pied de celle de bâbord s’engage sous la cuisine. Pendant la journée, ces couchettes servent de banquette pour s’asseoir autour de la table amovible qui peut recevoir six convives. Ces derniers pourront aisément prendre leurs affaires rangées dans les équipets volumineux fixés sur les parois ou sur l’étagère fourre-tout qui est située au-dessus.

 

En se baissant, sans effort, ils pourront prendre à « la cave » les bonne bouteilles qui ont leur place prévue sous chaque couchette (modifié dans la version luxe par des coffres). Sous le plancher, un retour de galbord offre un volume susceptible de retenir une eau entrée par mégarde dans les emménagements.

 

Entre le carré et le poste avant, deux cloisons en contre-plaqué verni abritent sur bâbord une penderie et sur tribord un compartiment toilette bien disposé. Les deux portes rabattues l’une vers le carré, l’autre vers le poste avant, permettant d’isoler totalement ce petit chalet de nécessité. L’épaisseur de ces cloisons assure une bonne rigidité à la coque et deux épontilles situées contre la cloison arrière soutiennent efficacement le barrot sur lequel repose l’emplanture de mât.

 

Une fois passé ces deux cloisons, on se retrouve dans le poste avant. Ce dernier dispose de deux grandes couchettes qui seront utilisables au port, mais peut être moins confortables à la mer. La hauteur de ce poste est raisonnable et un couple peut y vivre totalement indépendant, car il dispose d’une large ouverture assurée par un grand capot Goïot : à l’extrême avant, un petit coffre pour le matériel et surtout le mouillage.

 

A la mer, l’impression de confort continue. Le cockpit offre quatre places assises, le rail d’écoute de grand-voile rejeté à l’arrière ne diminue pas le volume habitable et permet de régler comme on l’entend la voilure. De part et d’autre, à l’extérieur, des hiloires qui offrent un excellent dossier au barreur et aux équipiers, deux blocs supportent winches et taquets. La dimension des winches a été judicieusement choisie ; ils permettent de border sans effort le foc ou le génois, quand aux taquets, ils remplissent parfaitement leur fonction. L’ensemble cockpit, hiloire, blocs, supports de winches est fonctionnel tout en restant élégant.

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29 août 2006

FANION

1 août 2006

DESCRIPTION & CARACTERISTIQUES

Chantier : Mallard, Archambault

254 exemplaires construits de 1965 à 1977

Matériau : polyester

Architecte : Georges Auzépy-Brenneur

Longueur : 8m47

Long. à la flottaison : 6m40

Largeur : 2m47

Tirant d’eau : 1m30 ou 1m60

Hauteur sous barrots : 1m74

Poids lège : 2T600

Lest : 1T200

Surf. Voile : 34 m² 00

GV : 14 m² 37

Génois : 21 m² 40

Catégorie : 2e

Moteur : IB

Groupe HN : 11

 

Construit par les chantiers Mallard puis par Archambault, l’atlante a connu une longue carrière commerciale.

 

Aujourd’hui, ce modèle un peu retro reste une valeur sure grâce à sa qualité de construction. Les premiers exemplaires étaient dotés d»espars en spruce: il faut s’assurer de la bonne tenue de ces derniers et surveiller de près le moteiu s’il est d’origine.

 

Sur l’eau, il est plutôt typé pour les allures près du vent. Sa douceur de barre est remarquable. Au portant, il est bridé par ses formes arrières peu porteuses et roule volontiers s’il y a de la mer. Par petit temps, il n’est pas assez toilé pour briller dans les tous  petits airs mais il reste parfaitement manoeuvrant.

 

Sur le pont, on évolue sans difficultés sur des passavants dégagés. Le rouf à deux niveaux préserve une belle plage avant. Le cockpit offre quatre places bien protégées des embruns. Il se poursuit par un impressionnant coqueron. L’accastillage peut être qualifié de complet même si la bôme à rouleau des modèles les plus anciens peut prêter à sourire.

 

A l’intérieur, la trame des aménagements est on ne peut plus classique: le carré est constitué par deux banquettes assez longues pour dormir. On peut même transformer celle de tribord en couchette double. Cuisine et table à cartes sont proches de la descente tandis que les toilettes jouxtent le poste avant.

 

Le saviez-vous ?

Deux petits hublots frontaux permettent de surveiller la route de l’intérieur.

28 juillet 2006

PLAQUETTE

Un joli bateau, non ?

 

Si vous avez un Atlante.......... contactez-moi.

 

Si vous possédez des documents originaux....... Envoyez-là.

 

Des photos de votre Atlante...... je les ajoute dans l'album.

 

Une seule adresse : cassiopee.lehavre@free.fr 

 

 

Ci-dessous la plaquette originale.

(cliquer sur les photos pour les agrandir)

Atlante_equilibre_tonal

1

 

Atlante_03

2

Atlante_04

3

 

 

Atlante_interieur1

4

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